Ayant par le passé pris quelques cours de dessin et de peinture, je garde de cette époque une attirance pour ces arts et finis par m'y intéresser, en marge de la calligraphie. Je goûte un peu à l'enluminure occidentale, mais me penche surtout sur la miniature ottomane, puis l'enluminure orientale (tezhib) et enfin la miniature persane. Ainsi, je tutoie le bleu de la voûte céleste et l'or des divinités.

ISTANBUL
Sabine Buchmann
Le Bosphore m'inspire, Sabine me guide vers le bleu
J'ai longtemps repoussé le grand saut dans l'inconnu que représentait pour moi la miniature. Trop précis, trop beau pour moi, pensais-je. Et je rencontre Sabine Buchmann, dont les peintures m'éclairent et le style m'attire. Je me lance donc avec elle dans mes premiers tableaux de personnages de miniature ottomane.
Je passe ensuite de l'humain à la géographie, et commence à copier le style d'un amiral géographe, héros de l'histoire ottomane, le grand Piri Reis. Il avait cartographié la totalité du monde connu ; je commencerais par quelques îles de Méditerannée.

PARIS
Ali Goli
Loin de l'Orient, sur les bords de la Seine, je découvre la peinture persane et ses ors
Je cherchais un enlumineur persan, je finis par trouver un restaurateur, qui maîtrise autant l'enluminure que la miniature , mais là où il excelle, c'est dans l'utilisation de l'or. J'entre dans le monde du détail et de la finesse du trait et mon guide se nomme Ali Goli.